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403 quanlilé (1) au développement intérieur de la notion : ou bien la philosophie a emprunté sa méthode à des sciences qui ne sont qu'un mélange d'empirisme et de spéculation, et, par conséquent, de méthodes opposées. La logique n'emprunte sa méthode à aucune science , mais elle est plutôt la seule et véritable méthode scienti- fique, et l'organisme et le développement des formes logi- que es! la forme môme dans laquelle la vérité existe. La logique est le mode, la forme universelle où viennent se perdre et s'envelopper toutes les sciences spéciales. Vidée logique est l'idée dans sa simple identité, renfermée dans sa notion, avant de tomber dans le monde des réalités et des apparences. Elle a, par conséquent, en elle-même, sa forme infinie pour contenu, et ses déterminations formelles consti- tuent sa totalité complète, la notion pure. La détermination de Vidée et le déploiement entier de cette déterminabilité forment l'objet de la logique. La méthode peut être d'abord envisagée comme un moyen de connaître ; mais ce moyen de connaître est un mode de l'être aussi bien qu'un mode de la connaissance. Ces modes, c'est la notion qui les détermine, comme formes qui sont l'ame de toute objectivité, et dans lesquelles tout contenu trouve sa vérité. La méthode est donc la forme essentielle de la notion ; c'est la notion qui se prend elle-même pour objet ; c'est le mouvement, l'évolution, dans laquelle se réa- lise l'activité infinie de la notion. Jl faut, par conséquent, la considérer comme une force infinie, illimitée, universelle, comme force intérieure et extérieure, qui ne souffre aucune résistance, et ne peut être arrêtée ou détournée par les na- tures finies. C'est l'ame et la substance des choses et celles- ci ne peuvent être comprises, qu'autant qu'elles sont sou- ( i ) Vuy. plus haut.