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tant antiques que modernes, qu'il avait à Orange, fussent en-
voyées à Lyon et disposées dans le petit medailler qu'il avait
fait arranger e. qui se trouve dans une des chambres du con-
cierge du Palais des arts. Il a fait don au Musée d'Avignon de sa
médaille d'or premier prix de l'Institut, et de son cordon de
Saint-Michel, pour que les deux objets soient enfermés dans un
des tiroirs du medailler de ce Musée. 11 a stipulé aussi que, s'il
vient à décéder avant le terme de dix ans, à dater de 1837,
l'hôpital d'Orange est autorisé à retirer la pension que la ville
de Lyon lui fait pour l'achat de son cabinet d'antiques, c'est-à-
dire la somme annuelle de 2000 fr., qui cessera en 1846, la-
quelle somme ne pourra être exigée et ne commencera qu'en
 1840. Il a réservé, pour le cabinet-Artaud de Lyon, sa bague
antique bleue(onixNicolo), ses deux cachelsen agalhe, une tête
 en marbre antique, deux tableaux peints par lui-même, son
 portrait au crayon et la grande miniature qui sont de ses ou-
 vrages, un beau tableau (sur bois) de la renaissance représen-
 tant François l " j et divers autres dessins ou peintures. Il a
 destiné son portrait à l'huile el son buste au Musée d'Avignon.
 Ses autres donations attestent sa piété, sa charité ou sa recon-
 naissance (1).
                                    C.F-H. BARJAVEL, d.       m.



  (1) Voyez le Messager de Vaucluse du 29 mars 1858, des 1 e r , 5 et Kl avril
1858, el du 10 janvier 1859.