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ramener à la religion par Vart, et à l'art par le bleu de prusse. Vous le voyez alors, seïde forcené d'Overberck et de Cornélius, tomber dans l'excellente bouffonnerie qu'on ap- pelé de nos jours l'art chrétien. Arrière les profanes et vul- gaires admirateurs du mensonge du coloris, des puérilités du dessin et des insignifiances de l'étude anatomique ! L'objet de son culte, de son adoration, c'est la vierge aux trois cou- leurs; le plus grand saint de ses litanies, c'est saint Jean- Terre-de-Sienne ! A lui les Christ rachiliques et les Madones de dix tôles de haut ! Les draperies de fer blanc sur un manche à balai, pour coloris l'or, le vermillon et l'outre- mer, le néo-chrétien n'en demande pas davantage. Sa gri- sette pose pour le costume de ses soi-disant Vierges, qu'il affuble comme les femmes de bourgmestre de Cranach ou de Van-Eyck; des cheveux ou tout plats, ou bouclés comme ceux de la perruque du cocher de la reine d'Angleterre ; la léte toujours placée du même côté, les yeux fermés, la bouche en cœur; derrière la léte, un cercle d'or de la gran- deur d'une roue d'omnibus, et l'œuvre immortelle est achevée ! Quelques uns font du paysage dont la première condition est de dédaigner de ressembler au paysage, et la seconde, d'être éclairé par une lumière qui n'est ni le jour, ni la nuit ; s'ils viennent à bout de placer dans celle nature im- possible une ou deux figures hors de toutes proportions, ils appelleront ce chef-d'œuvre historique et biblique. Visitez leur atelier; n'étaient les pipes l'on dirait d'une sacristie. Ecoutez leur conversation en public; ce ne sont plus ces fanfaronnades de lovelace, qui voulait attacher son échelle de soie à tous les balcons, ni ce répertoire intarissable de plaisanteries surannées dont les garçons se croient le droit d'assassiner les maris ; c'est, au contraire, un cataclysme de sentences mo- rales commençant toutes par la conjonction et, parce que c'est