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           ACTE TROISIÈME.

                       SCÈNE I.
                    LAUZUN, GENEVRAY.
                          LAUZUN.
Oui, tu m'es dévoué, mon bon Genevray.
                         GENEVRAY.
                                                Cerle,
Monseigneur...
                          LAUZUN.
              Je te sais, de plus, prudent, alerte...
                         GENEVRAY.
Prudent et dévoué beaucoup, alerte peu :
A soixante-et-dix ans, dame ! on n'a plus son feu.
J'ai perdu mes jarrets à porter vos messages,
A faire sentinelle.
                          LAUZUN.
                  Enfin, nous voilà sages,
Nous allons maintenant nous reposer.
                         GENEVRAY.
                                          Fort bien.
                          LAUZUN.
Mais pas ce soir.
                         GENEVRAY.
                    Encore ?
                          LAUZUN.
                         Oh ! mon Dieu !.. moins que rien
Un petit rendez-vous, et qui veut du mystère,
Car si... Mais plus longtemps je ne saurais me taire.
Ecoute : tu me vois tout puissant ; tu me vois
Contrecarrer Colbert, tenir tête à Louvois.
Envié, caressé, jamais homme peut-être
N'a fait tant de chemin dans la faveur du maître.
Je suis le confident des royales amours ;