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tistiques annuels postérieurs à l'année 1815 ; c'est le moyen
d'avoir un ensemble homogène et uniforme capable de rendre
cette comparaison plus exacte. Voici un tableau destiné à faci-
liter cet examen :
l'AUTICIl'ATlON
TONNAGE TONNAGE RELATIVE
ANNÉES. TOTAK.
FRANÇAIS. É T R A N CEP.. DU PAVILLON
FRANÇAIS.
T T T
1820 469,000 762,000 1,231,000 58 p . %
1825 490,000 814,000 1,304,000 57 i d .
1829 409,000 1,001,000 1,410,000 29 iil.
1852 529,000 1,176,000 1,703,800 3 1 ici.
1855 573,000 •1,251,000 1,824,000 31 ici.
1838 870,000 1,626,000 2,496,000 54 ici.
1859 1,010,000 1,587,000 2,597,000 39 id.
18-40 908,000 1,685,000 2,593,000 55 id.
1841 871,000 1,887,000 2,758,000 32 id.
L'examen de ce tableau donne la preuve que depuis 1820,
malgré le développement éprouvé par le mouvement géné-
ral du commerce maritime de la France, la navigation sous
pavillon national a perdu considérablement de ses avantages.
Depuis 1825, le chiffre représentant la participation propor-
tionnelle de ce pavillon dans la navigation de concurrence a
été en moyenne de 33 pour cent, tandisque, de 1820 à 1825,
il avait été de 37 pour cent. Une seule fois, en 1839, ce chiffre
s'est élevé au niveau de celui de l'année 1820 ; mais, dès
l'année 1840 , il a subi une diminution qui a continué son
influence pendant l'année 1841 et probablement encore
pendant l'année 1842.
Le stationnement dans lequel languit, en France, la parti-
cipation proportionnelle du pavillon national à la navigation
de concurrence, est un fait d'autant plus fâcheux, que le chiffre
total moyen de cette participation est bien inférieur à ce qu'il
pourrait et à ce qu'il devrait être. Le relevé suivant, présentant
le mouvement annuel moyen de la navigation de concurrence