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En examinant actuellement la dimension des blocs trans-
portés, on voit que les plus gros de ceux de la France
n'atteignent généralement pas 1 mètre cube, quand ils sont
réellement arrondis; ils peuvent bien aller au double dans
certains cas, mais alors ils sont simplement jettes à quel-
ques pas de leur gîte primitif. L'on sait, au contraire, que
ceux des Alpes sont colossaux. Ainsi donc l'intensité du
phénomène erratique est jusqu'à un certain point propor-
tionnelle aux pentes et aux vitesses des courants.
Les glaciers auraient-ils produit un assortiment pareil? J'en
doute; car leur progression lente, mais continue, devait trans-
porter et pousser indifféremment des quartiers gigantesques
dans les vallées de la France centrale aussi bien que sur
les rampes des Alpes, en admettant qu'ils ayent pu che-
miner sur des pentes aussi faibles. Il en résulte donc comme
conséquence que les glaciers n'ont joué aucun rôle dans les
«effets dont il a été question dans ce mémoire.
J. FOUR.NET.
Lyou, le 10 décembre iSi't.