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fi Ses enclos, ses lisières Et ses prés de velours, Ses tremblantes clairières, Ses chaumes, ses rivières Dont j'aime tant le cours; Ses rives ombragées Qui font de verts rubans ; Ses routes allongées, De poussière chargées, Comme des cordons blancs ; Ses vieux toits qui brunissent Par la mousse couverts, Ses fermes qui blanchissent, Ses clochers qui surgissent Entré lés arbres verts; Ses champs gris qu'on travaille, Ses étangs argentés, Et ses grands tas de paille, Et ses croix dont se raille L'esprit fort des cités. Le haut de la colline, Ou je vais pour tout voir, Au soleil qui décline En azur se dessine, Sur un fond jaune et noir;