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                      ÉPITRES D'ANGE POLITIEN.                        US
son mary ; et Catherine de Gletteins, sa sœur, l'autre partie
au sieur de Montmelas en Beaujollois. Cependant les en-
fants et héritiers dudit sieur de Varennes possédèrent
Gletteins jusqu'à la fin du siècle dernier. » Le Laboureur
a donné leur généalogie, dans les Mazures de l'Isle-
Barbe (1), auquelles nous allons encore avoir recours,
pour étudier le sort de la branche cadette des Rancé, d'où
sortit le premier traducteur d'Ange Poli tien.
   En déroulant, au premier volume de son savant ou-
vrage, les fastes de l'illustre maison de Montd'or, issue
du Paladin Roland, le prévôt de l'Isle-Barbe, qui ne voyait
rien au-dessus d'elle pour l'antiquité, dans nos Provinces,
s'exprime ainsi à la page 169 (2) : « Estiennette de Mont-

   (1) T. II, p. 626.
   (2) Conf., additions et corrections. Chavannes, fief sçitué riere la pa-
roisse de Courzicu, province de Lyonnois, était entré dans la maison de
Montd'or par l'alliance de Jeanne de Marzé, fille d'Etienne de Marzé, sei-
gneur de La Tour de Chavannes, veuve de Jean de Tholigny, remariée lo
?6 juin 1467, à Jean de Montd'or, père d'Antoine II. Il passa à la mai-
son de Rancé, le 3 février 1514 , comme il est dit ci-dessus. Christophle
de Rancé-Glettins, mort vers 1670, le laissa sans doute à sa veuve Mar-
guerite de La Garde, en lui snbstituant pour héritier, Jean de l'Or de Nier-
gues, seigneur du Coing, car nous voyons aux archives du Rhône, —
bnr. desfinances,— à la date du 1 ( juillet 1671, dénombrement par Marg.
de La Garde, veuve de Christophe de Gletteins, — et à la date du l f r dé-
cembre 1681 — Jean de l'Or, seigneur du Coing et des Chavannes, héritier
substitué de Messire Christophe de Gletteins-Rancé. En 1717, Jean de la
Roue, propriétaire par succession de Chavannes et Triamen (Trîanon
sic), demande d'être reçu à hommage. Enfin, son successeur, François de la
Roue, écuyer, seigneur dudit lieu, laisse une succession en déshérence,
vers 1746. Une saisie réelle est introduite par Claude-François de La
Garde, (sans doute de la famille de Marg. de La Garde, veuve de Chris-
tophle de Rancé-Glettins). Elle est suivie d'une sentence d'adjudication
en faveur du sieur Le Rat, qui prend le nom de Chavannes, le 2 août
 1746. Sa femme, Marguerite Piégay vend le 24 octobre 175? ladite sei-
gneurie de Chavannes et Triamen à Odet Gazanchon, de la paroisse de
 Hauterivoire, moyennant la somme de trente-trois mille livres, et le 4 mar