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                      LES BEAUX-ARTS A LYON.                           91

 la ville de la construction de la Halle aux grains, en 1811,
 et de la Caserne de la gendarmerie (1), en 1833, lorsque
 le couvent des Augustins où celle-ci était installée fut pris
 pour l'Ecole de La Martinière.
    Eappelons que Gay a fait de nombreux dessins de mé-
 dailles et de jetons.
    Savant distingué, archéologue, connaissant parfaite-
 ment la théorie de son art, doué d'imagination, Gay avait
 toutes les qualités pour réussir.
    Il y a dans les cartons' de la bibliothèque, Coste une
 collection de plans, signés par M. D'Herbouville, en 1806,
 et dans lesquels Gay avait étudié la reconstruction du
 Palais-de- Justice.
     Tibière (2) (Jean-Marie-Gabriel), né en 1758, mort en
  1822.
     Nous n'avons pas parlé, dans la biographie de Gay, de la
  construction des façades de Bellecour. Elles furent cepen-
  dant élevées sous la direction de Gay, mais d'après les
  dessins de Tibière qui se plaignit vivement de cette pré-
  férence.
     Tibière était élève de Decrénice. Sa première construc-
  tion à Lyon est une manufacture d'indiennes faite, en
  1786, pour MM. Picot et Pazy, de Genève; ce bâtiment,
, qui a une jolie façade du côté du Rhône, sert aujourd'hui
  de manufacture pour les tabacs.
     Lorsqu'en 1800 il fut question de la réédification des
  façades de Bellecour, Tibière étudia des plans qu'il
  transmit au ministre de l'Intérieur et qui furent adoptés

   (1) Cette caserne, construite par Gay de concert avee Hotelard, ar-
 chitecte de la ville, est au coin de la nie Sala et de la rue Saint-Fran-
 çois-de-Sales.
   (2) Revue du Lyonnais, Vf\ 217.