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                       POÉSIE.                          7
De brillants oiseaux bleus vous feront mainte attrape
       Et, de vos pleurs..., riront.
Savez-vous ce qu'il est, sans la foi, sur la terre
       L'esprit qui vit en nous ?
L'insecte qui se brûle en cherchant la lumière...,
       Un grain sur des cailloux.

Quand glisse, sur le front, un jet brûlant de flamme,
     Ou qu'on se sent mourir,
Toujours, l'ami du ciel, gardien de notre âme,
     Accourt nous secourir.
De la pure amitié constant et doux symbole,
       Il parfume nos cœurs,
St répand sur nos jours, de sa blonde auréole
      Les divines lueurs.

                      LA NIÈCE.

    Ma mère dit que fille sage
    Doit apprendre à se bien tenir :
    A posséder un doux langage
    Et travailler à s'embellir.
    Qu'il faut se moquer des poètes,
    De.s pleurnicheurs et des dévots,
    Gens orgueilleux, mauvaises têtes,
    Bons pour faire pâmer les sots.
    Pour me guider, j'ai père et mère,
    Et,, pour raffermir ma raison,
    Un grand maître, penseur sévère,       \
    Riant de l'ange et du démon.
    Il me dit que notre long rêve
    De Dieu, de l'immortalité,
    Doit finir sous l'ardente sève
    De la naissante liberté.
    Que-visions et beaux miracles
    Auront bientôt fini leur temps ;