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eu de son premier mariage avec Marguerite Croppet, un fils
(Pierre) qui fut aussi de l'Académie de L y o n , président de
la Cour des Monnaies, et prévôt des marchands en 1750 et
1751. Pendant qu'il remplissait ces dernières fonctions, Pierre
Dugas sut, à l'exemple de son p è r e , exciter la charité des
Lyonnais en faveur des ouvriers qu'une cessation de travail,
occasionnée par la rareté et le haut prix des s o i e s , avait
réduit à la plus affreuse détresse. Cet estimable citoyen
mourut le 28 avril 1757; il était né le 11 juillet 1701. Il avait
fait à l'Académie de Lyon un assez grand nombre de lectures
en prose et en v e r s , qui sont mentionnées dans les procès-
verbaux de cette Compagnie ; toutes ces lectures sont restées
inédites, à l'exception de l'extrait d'un mémoire composé
en 1755, et dans lequel il essaie d'établir que saint Am-
broise est né à Lyon. Cet opuscule a été inséré dans le tome
in des Archives du Rhône, pages 140-146. Voyez P e r n e l l i ,
Lyonnois dignes de mémoire, tome i , page 83, et tome n ,
page 335. Voyez aussi les Mélanges, de M. Breghot du L u t ,
p . 3 5 1 . — L'auteur de Paris, Versailles et les Provinces, Jean
Louis Dugas de Bois-Saint-Just était fils de Louis I I , un des
' enfants nés du second mariage de Laurent Dugas avec Ma-
rie-Anne-Basset.
A . PÉlUCAUD.