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216 mière que nous ayons en France, et je serois d'avis d'y met- tre pour inscription : Longo post tempore venit. » VIRG. Ecl. 1, v. 30. Adieu, mon cîier et illustre confrère; rien n'est égal au désir que j'ai de vous embrasser et de vous remercier de toutes vos bontés pour nous, et de vous en demander de nouvelles. Permettez-moi d'assurer mesdames vos nièces (1) de mes sentiments. Voie. Vale. DALEMBERT. Voltaire se hâta de répondre à Dalembert; voici un extrait de sa lettre : « Aux Délices, 2 août 1756. « Si j'avais quelque vingt ou trente ans de moins, il se pourrait à toute force, mon cher et illustre ami, que je me partageasse entre vous et Mlle Clairon; mais, en vérité, je suis trop raisonnable pour ne vous pas donner la préférence. J'avais promis, il est vrai, de venir voir à Lyon l'Orphelin Chinois, et, comme il n'y avait à ce voyage que de l'amour- propre, le sacrifice me paraît plus aisé. Mme Denis devait être de la partie de l'Orphelin; elle pense comme moi, elle aime mieux vous attendre. Ceci est du temps de l'ancienne Grèce, où l'on préférait, à ce que l'on dit, les philosophes... » (i) Mesdames Denis et Fonlaine. Noie de M. Beuchot.