Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
         iBibiiojgtrapijie itteïûcaU.



 ESSAI SUR LES HALLUCINATIONS,
                               PAR


                    LE DOCTEUR BOTTEX.


   La médecine, une dans le but qu'elle se propose, la gué-
rison des maladies, offre , dans son ensemble, des faits di-
vers qui ont été classés en plusieurs ordres pour en rendre
l'étude plus facile et plus profitable.
   Dès le principe , soit par goût, soit par des circonstances
favorables , quelques auteurs adoptèrent une spécialité, com-
me objet de leurs recherches , et leurs observations devinrent
d'une grande utilité pour les progrès de la science. — Une des
branches de la médecine, laissée le plus long-temps sans
culture , à cause de la nature même du sujet, fut l'étude de
la folie ; jusqu'à la fin du siècle dernier , on la regarda plutôt
comme du domaine de la métaphysique , de la psychologie
que de celui de la médecine. Mais Ginel ayant démontré la
puissance de notre art dans certaines aliénations mentales,
des disciples nombreux, s'occupèrent avec ardeur de ces af-
fections considérées comme maladies. En province, et dans
notre ville en particulier, les médecins placés à la tête des
hôpitaux renfermant des aliénés, s'appliquèrent à un traite-
ment rationnel. Plusieurs écrits parurent ; un des premiers ,
le Traité analytique de la folie, par le Dr Amard, renferma