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426 LA R E V U E LYONNAISE teur ordinaire du Roi,.furent installés, dès le mois de mai de l'année suivante, dans la principale salle de chacune des deux Écoles. La figure du « Maître » restait ainsi présente à ses élèves 1. PIERRE BONNASSIEUX. A C T E DE B A P T Ê M E D E BOURGELAT 12 novembre 1712. Le douziesme novembre mille-sept-cent douze, j'ay baptisé Claude, né hier, fils de Noble Pierre Bourgelat, ancien eschevin de cette ville, et de madame Geneviève Terrasson, sa femme ; parrain, Monsieur Claude Perrichon, directeur de la Douanne; marraine, Madame Jeanne-Marie Santel, femme de Monsieur Jean Risson, marchand bourgeois. Signés : Bourgelat, Perrichon, M. Santel et Jaubert, vicaire. Extrait pris et collationné à son original, trouvé dans le registre de la pa- roisse et église collégialle de Saint-Nizier de Lyon par moy prêtre et chanoine en ladite église, député du chapitre à l'expédition des actes baptistaires ; en foy de quoy j ' a i signé audit, Lyon, ce vingt-deuxième julliet (sic) mille-sept-cent-qua- rante. (Signé) DEFORE, chanoine. Nous PierreDu Gas, chevalier, Président à la Cour des monnoyes, sénéchaussée et Présidial de Lyon, certifions et atteston9 à qui il appartiendra que M e Defore, qui a délivré et signé l'extrait baptistaire cy-dessus, est tel qu'il s'est qualifié chanoine de l'église de Saint-Nizier et député à l'expédition des actes, et qu'aux actes qu'il signe et délivre en la dite qualité, foy doit être ajouttée tant en j u g e - ment que hors. En foy de quoy, nous avons délivré le présent certificat pour servir et valoir ce que de raison et à iceluy fait apposer le scel desdites cours. Donné en notre hôtel, à Lyon, ce vingt-deux juillet mille-sept-cent-quarante. (Signé) Du GAS. Place du sceau de la Sénéchaussée de Lyon. 1 Les professeurs et élèves d'Alfort décidèrent par acclamation, une fois Bourgelat mort, qu'ils rappelleraient désormais : « le maître, » « notre maître, » sans autre désignation. Cet exemple fut suivi, sans doute, à Lyon.