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282           •'      LA R E V U E LYONNAISE
dit les terrains à une compagnie, dite de la rue de la Bourse,
et dont les actionnaires se composaient d'entrepreneurs, qui ver-
saient tout ou partie de leurs apports en travaux de leur pro-
fession. C'est Echernier qui fut l'architecte de cette compagnie,
laquelle a bâti 13 maisons occupant une superficie de 2 035 mètres
22 d .



   Toujours en mangeant vient l'appétit. Avec le Palais du Com-
merce, la ville voulutavoir un marchécou vert. Le 27 décembre 1857,
nouveau traité avec la société de la rue Impériale modifiant dans
ce sens celui du 4 mars 1855.
   Par ce traité, les maisons Graille, Quinson, Guillard, place du
Concert, sont payées en bloc par la ville à la compagnie, pour le
prix à forfait de 650 000 francs.
   Pour le terrain du marché couvert, et celui des nouvelles rues
Buisson et Claudia adjacentes (déduction faite du sol des maisons '
Graille, Quinson et Guillard, déjà payé) la ville n'avait rien à
payer, mais elle construisait à ses frais le marché et elle en cédait
le revenu à la société de la rue Impériale pour une période de
cinquante années.

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   La ville se repentit, paraît- il, d'avoir cédé le marché couvert, car
le 1er décembre 1859, par un quatrième traité avec la société de
la rue Impériale, elle racheta la concession du marché couvert,
moyennant une somme de 2 816 416 francs.

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   Un des points les plus intéressants, dans les études du genre de
celle qui nous occupe, c'est la connaissance du prix de revient des
terrains. Voyons les prix qui résultent des diverses opérations dont
nous avons donné le détail.
   Nous avons vu que le sol de la rue de la Bourse fut payé par la
ville (traité du 4 mars 1855) à raison de 1 091 francs le mètre carré.