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 4G2                          BÉCHEVELIN

   Parmi les autres documents a consulter, le plan publié par
la Société historique de topographie ne fournit pas d'éclair-
cissements sur les points douteux, car les limites y sont
tracées trop librement. Un autre plan, conservé a la mairie
de la Guillotière et dont j'ai eu communication, paraît avoir
pour principale base le procès-verbal de Tindo (1). C'est


   (1) Mon travail était terminé, lorsque j'ai pu, grâce à l'obligeance
 de l'un des membres de la Société de topographie, M. Brouchoud,
 avoir un fac-similé de ce plan entre les mains. Il provient de la mairie
 de la Guillotière où il était considéré comme ancien dés 1809 et porte
pour titre : Carte de la Guillotière et du mandement de Béchevelin,
province du Lyonnais, rédaction qui prouve qu'il est antérieur aux
divisions départementales. L'échelle, divisée en pas géométriques de
 «deuxpieds etdemy de Roy », est une seconde preuve du même genre.
Enfin le pond Morand construit de 1771 à 1774 n'y figure pas, il
est donc antérieur à ces dates.
   Quoique offrant nombre d'erreurs empruntées au plan de Bouchet
de 1702, il fait connaître plusieurs particularités intéressantes, que
j'aurais consignées sur ma petite carte si je l'avais eu plutôt à ma
disposition. J'ai dû me borner à le citer en notes sous la désignation
arbitraire mais commode de plan de 1770. J'ajouterai ici quelques
observations qui n'ont pu trouver leur place ailleurs. Formont, dont
je n'ai pas su indiquer l'emplacement, était situé dans l'île de l'Arche-
vêque avec laquelle on communiquait par un pont placé à l'extrémité
de l'avenue du château de Champagneux. Le Capelard, indiqué sur le
plan de Bouchet et que j'ai également omis, se trouvait sur un chemin
qui se détache de la voie bouveresse au nord et se dirige vers le Rhône.
A l'époque du plan, le Capelard, ruiné, se nommait Bussillet. Ce même
plan donne le nom d'une croix qui figure à la bifurcation de la route
de Grenoble et du chemin de Saint-Alban; il l'indique sous le nom de
Croix des Sables, et en effet le plan de Mornand qualifie de « terres
meigres et sableuses » les champs contigus à ce point. Il donne en
outre le nom de Grange-Blanche à une propriété que le plan de Mor-
nand attribue à (Grollier) de Servière, et qui était située au delà de la
Croix des Sables à gauche de la route en allant à Chaussagne, comme je