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460                          BÉCHEVELIN
  e
xv siècle. L'alignement signalé par Tindo sur Pierre-
Bénite ou tout au plus à une portée d'arc au nord de ce
point, la délimitation du canlon de la Guillotière en 1791,
qui indique que la voie Bouveresse menait au Rhône en
formant plusieurs contours , tout me semble justifier le
choix que j'ai fait en désignant, sous ce nom un chemin tor-
tueux situé à 1,500 mètres au sud des limites actuelles (1).
   J'ai cité la délimitation de 1791, je ne puis mieux faire que
de la reproduire en entier; quoique récent, c'est un docu-
ment important et qui se réfère par des points si nombreux
avec les documents anciens qu'il est indispensable pour en
éclaircir l'interprétation. On remarquera seulement qu'il ne
 suit pas la môme marche que le procès-verbal de Tindo et
qu'il prend son point de départ à l'est, à l'entrée du che-
min Vinaiier correspondant au bois de Montchat de l'en-
quête de 1479.
    « Depuis les limites de la paroisse de Bron, divisée par
 « la ligne du milieu du chemin Vinatier, traversant de celui
 « de Gênas a la grande route de Grenoble et de là au
 « treyve (2) de la Femme-Morte, sur le chemin de Lyon a
 « Eyrieux, la ligne, partant de ce treyve, passant le long des
 « retranchements de César, vulgairement dits fossés des
 « Sarrazins, jusqu'au chemin de Lyon a Venissieux, des-



  (1) Cette opinion est confirmée par le plan de 1770, qui place la
voie bouveresse sur le même chemin que moi. Peut-être d'ailleurs
cette désignation s'est-elle conservée jusqu'à nous? Ce qui est à vérifier.
Cependant la délimitation de 1791 dit : « Le chemin anciennement
appelé voie bouveresse. » Quant au plan, il prolonge le chemin jusqu'à
la Femme-Morte, ce qui me paraît une erreur empruntée au plan
de 1702, mais que condamnent les cartes modernes.
   (2) Ce mot s'explique suffisamment par son étymologie irivium,
carrefour, croisée de chemins.