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                   LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON                     285

son de noviciat et de retraite pour les frères arrivés à
l'âge des infirmités. Cette propriété était respectable entre
toutes, d'abord par la manière dont elle avait été acquise :
c'était le fruit du travail, le fruit de la sobriété, le fruit
des bonnes mœurs, et si le principe de légitime association
peut donner quelque part des résultats, ceux qu'il avait
procurés vis-à-vis des Frères doivent servir d'exemple et
de modèle aux hommes vraiment intelligents ethonnêtes(l).
Et cependant, dès le jour où éclata l'odieuse révolution de
1870, cette sainte maison va devenir l'objet des ignobles
convoitises de' la part des libres-penseurs de la commune
de Caluire et ses maîtres seront victimes des plus affreux
traitements. Quelle lamentable page à ajouter à l'histoire
de Lyon! j'ai honte de l'écrire...

                                           Léopold NIBPCE.

         (A continuer.)




111,500 fr. Plus tard on y construisit de vastes bâtiments qui valent
au moins 500,000 fr.
   (<) Plaidoyer de Me Brae delà Perrière, avocat des Frères, dans
leur procès devant le tribunal civil de Lyon. Pour être toujours
très-exact dans le récit que je donne ici du pillage de cette maison
des Frères, je ferai de nombreux emprunts à cette belle plaidoirie
et aux pièces du procès.