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FAMILLES CHEVALERESQUES 39 tournois, empruntée par Mathieu de Jaucourt et Artaud de Saint-Germain, écuyers. Ce dernier appartenait aussi à la province du Forez. (V. n° 54.) D'après les généalogies de cette famille, Robert Damas était fils de Hugues Damas, deuxième du nom, seigneur de Cousan en Forez et arrière-petit-fils de Robert Damas qui se rendit à la première croisade. (V. n° 22.) (Galeries de Versailles, II, 132. — Roger, 210. — Gui- chenon, Hist. de la Bombes, II, 165. — Manuscrit de la Bi- blioth. de Lyon, n° 888. —La Chesnaye des Bois, V, 463.) 49 ANDRÉ D'ALBON (1191). De sable, à la croix d'or. André d'Albon, seigneur de Curis en Lyonnais, se trou- vant au siège d'Acre, au mois de mai 1191, cautionna deux de ses écuyers pour une somme de 50 marcs d'argent, em- pruntée de marchands génois. La famille d'Albon, qui a eu l'heureuse fortune de se per- pétuer jusqu'à nos jours, remonte à une époque si reculée, que l'on disait autrefois : Noble comme d'Albon. Les généa- logistes la font descendre des comtes d'Albon qui devinrent plus tard dauphins de Viennois. Guy André, né en 1139, et second fils de Guigues VIII, dauphin de Viennois, serait l'auteur de la branche lyonnaise qui posséda notamment la terre de Curis. Son fils aîné, André d'Albon, premier du nom, est le chevalier croisé qui fait l'objet de cet article et qui fut le père d'André d'Albon, deuxième du nom, par lequel Le Laboureur commence la généalogie de cette fa- mille. Les d'Albon ont possédé dans le Lyonnais, Curis, Châtillon- d'Azergues, Bagnols, Pollionay et Saint-Forgeux, et dans le Forez, Saint-André-l'Espinasse, Ouches et Saint-Marcel