page suivante »
j \ OT R E - U A M E - D E - U Y O N SUITE * IV PRÉCIS DE L'HISTOIRE DE L'HÔPITAL JUSQU'AU XVIIe SIÈCLE Jusqu'au xiv" siècle, ou plutôt jusqu'au jour où il eut une administration particulière, l'hôpital édifié par le frère Etienne resta une annexe bien secondaire, bien effacée, de l'œuvre du pont qui absorbait toutes les res- sources. Son importance, avant cette époque, était si minime qu'il est bien rare d'en trouver mention, même à propos des legs pieux provoqués, cependant, d'une ma- nière toute spéciale, en sa faveur, par les papes Urbain III, Clément III, Innocent IV, Grégoire X et Urbain IV. Les maisons de secours pour les pauvres, les voyageurs, les malades ou les infirmes, ne manquaient pas, du reste, à Lyon, au xin" siècle, et sollicitaient les efforts de la charité. En effet, outre l'hôpital de Notre-Dame de Lyon ou de la Saunerie, qui était le plus ancien et le plus con- sidérable, on y comptait encore ceux de Saint-André (1), de Guinant (2), de Sainte-Catherine, des Deux-Amants, (*) Voir la précédente livraison. (1) Cet hôpital et l'église qui en dépendait furent donnés, la veille de Pâques 1279, par l'archevêque Aymar et son chapitre, à l'ordre de Saint-Antoine de Viennois. (Arch. départ, du Rhône, fonds de Saint-Antoine.) (2) Je n'ai pu déterminer la situation exacte de cet hôpital, qui est mentionné dans divers titres, notamment dans le testament du doyen Etienne de Rochetaillèe et dans celui de l'archevêque Renaud de Forez. (Ibid. Arm. Gad., vol. 1, et Doc pour servir à l'histoire de Dombes, p. 44; et Obit- Lugd. eccl. p. 203.)