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S4                 FAMILLES CHEVALERESQUES

savant éditeur de l'Histoire des ducs de Bourbon , M. de
Chantelauze , a démontré péremptoirement que Guy IV
mourut seulement en 1241, et qu'il se rendit réellement en
Palestine, en 1239, avec Thibaud, comte de Champagne.
   Les divisions qui régnaient dans l'armée des croisés dé-
couragèrent profondément le comte de Forez. Quand il vit
que tout effort était inutile pour la cause chrétienne, il se
décida, à son grand regret, à revenir en Europe. Mais arrivé
à. Châtelet, dans la Pouille, il tomba malade et mourut le
29 octobre 1241, après avoir fait de nouveau son testament,
le 10 août de la même année.
  (Bernard-le-Trésorier, 499, 511. — De La Mure, Histoire
des ducs de Bourbon, I, 240, 241 (Note) 245, (Jd.) 274. —
Morel de Voleine et de Charpin, Archev. de Lyon, 50. —
Galeries de Versailles, I, 421.)


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                HENRI DE NAGU (1240).

          D'azur, à trois losanges rangés d'argent.

  Henri de Nagu, seigneur de Nagu, près d'Ouroux, en
Beaujolais, se trouvait à Acre, en 1240. Ce chevalier est le
plus ancien membre connu de cette famille, dont la filiation
suivie remonte seulement à Jean de Nagu, vivant en 1374.
Du vieux manoir de Nagu qui fut son berceau, il ne subsiste
plus qu'une vieille tour en ruine. En 1397, les Nagu devin-
rent seigneurs de Varennes (Quincié), par alliance avec les
Gletteins et portèrent depuis cette époque le nom de Nagu de
Varennes. Cette famille s'est éteinte à la fin du siècle der-
nier.

 (Roger, 243. — Mss. de la Bibliothèque de Lyon, n° 888. —
Montfalcon, Le Livre d'or du Lyonnais, p. 263.)