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                       NOTRE-DAME-DE-LYON                          323
   Malgré tous ces efforts, non seulement le pont n'avan-
çait pas, mais encore périclitait. De plus, les religieux
se ruinaient. Ils avaient à peine achevé la construction
de la première moitié de l'arc en pierre, sis près de la
porte, qu'ils se virent contraints d'exposer leur détresse
et leur impuissance à l'archevêque Guillaume de Sure. Le
prélat considérant qu'à l'impossible nul ne pouvait être
tenu (1), scinda l'œuvre, et, par acte,du 4 octobre 1334,
remit le pont, la chapelle édifiée dessus, l'ancienne mai-
son de l'aumônerie et ses dépendances aux consuls de
la ville, qui, dès lors, durent rester seuls chargés des
travaux; aux moines deChassagne, il conserva l'hôpital,
la chapelle et leurs annexes.

                                             M.-C.     GUIGUE.

            (A    continuer.)



tir en l'euvre et la sustentation dudit pont, lesqueles personnes seront
tenues a rendre en bon compte et loyal a la fin de ehascun desdits
trois ans a vous ou autres soufiîsant personne a ce députée de par
vous. En tesmoing de laquelle chose nous avons fait mettre notre
sel en ces lettres. Donné à Orliens le 2e jour de mars 1332. (Archives
municipales, copie moderne.)
   (1)... « Cumin constructione videlicet arcus dimidii juxta por-
tam... adeo, tam ex opère supradicto quam ex guerris.., suntmemo-
rati abbas et conventus prœgravati, quod non possint ullatenus ne-
dum ad refectionem, sed nec ad sustentationem dicti pontis operis ip-
sorum suffleere facultates, et considérantes quod nemo ad impossibile
obligetur. nec nos pati possumus et debemus, etc. » (Arch. départ,
Arm. Aaron, vol. XVI, n° 10; — Cartul d'Et.de Villeneuve, f. 81,
n' 89; — Ménestrier. ïïist. cons. p . 23).