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• 418 LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON M. Pousset, premier supérieur du pensionnat, a eu pour successeur, M. l'abbé Besson, mort aumônier de la prison de Saint-Joseph. Le troisième, et qui gère aujour- d'hui ce célèbre pensionnat, est M. l'abbé Hyvrier, nommé le 9 février -1836. Ce digne ecclésiastique est un des anciens élèves du cours de théologie institué par Mgr Mioland et qui devaient, un jour, rendre à l'Église d'importants services; c'étaient, outre M. Hyvrier, l'abbé Bérod, rédacteur distingué des annales de la Propagation de la Foi, pendant plus de vingt ans, l'abbé Gorand, deux fois supérieur du séminaire de Verrières, puis curé de Saint-Bruno, l'abbé Pagnon, vicaire général de M. le cardinal de Bonald et de M. Ginoulhiac, l'abbé Plantier, l'énergique et savant évêque de Nimes, mort depuis peu. En 1836, M. Hyvrier, en prenant possession du pen- sionnat, n'y trouva que 45 élèves internes, demi-pen- sionnaires et externes. En le transportant, le 24 juin 1 836, dans le local qu'il occupe aujourd'hui, M. Hyvrier sut lui donner annuellement une plus grande extension, et en 1849, l'établissement, de 80 élèves arrivait à 150. — Depuis lors, le nombre des enfants n'est jamais demeuré stationnaire. Chaque année aussi, cet ecclésiastique a su donner également aux bâtiments du pensionnat le déve- loppement que demandait l'accroissement continu des élèves. On ne saurait assez louer la haute intelligence qui a présidé, jusque dans les moindres détails, à ces divers travaux. Tout y a été prévu et exécuté de la façon la plus remarquable. Les dortoirs, le réfectoire, les classes, les salles de jeux, la salle des douches, les piscines, le gymnase, les salles de physique et de chimie, les cabinets d'histoire naturelle, tout indique dans cette maison une entente supérieure des besoins des enfants au point de vue hygiénique comme à celui des fortes études, besoins