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51 FAMILLES CHEVALERESQUES
nom de sa ville Tiatâle. En 1208, se trouvant à Constantino-
ple, il fut chargé par l'empereur Henri de Hainaut de por-
ter à l'archevêque de Lyon des reliques destinées à l'église
cathédrale de Saint-Jean, et il reçut de ce prince des lettres
attestant que lesdites reliques étaient bien authentiques
(16 avril 1208).
(Guigue, Obituarium lugdunensis ecclesiœ, p. 185.—Steyert,
Armoriai du Lyonnais. V. Chaponay. — Mazures de l'Isle-
Barbe, 276. —Montfalcon, le Livre d'or du lyonnais, p. 204.)
CHAPITRE: VI
CINQUIÈME CROISADE (1216-1221).
Les chrétiens qui avaient toujours eu à combattre, sur les
champs de bataille de la Palestine, les sultans d'Egypte, ré-
solurent de porter la guerre dans cette dernière contrée
(1216). L'armée des croisés, qui comptait dans ses rangs les
comtes de Mâcon, de la Marche et de Nevers, débarqua en
Egypte sous la conduite de Jean de Brienne, devenu roi de
Jérusalem, par son mariage avec une fille d'Isabelle d'Anjou,
héritière de ce royaume (1218). Damiette fut prise après xm
siège de dix-huit mois. De là , on marcha sur le Caire; mais
la peste fit périr la moitié de l'armée chrétienne, qui dut se
retirer et évacuer bientôt toute l'Egypte (1221).
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PIERRE DE L'ESPINASSE (1218).
La présence de Pierre de l'Espinasse à la cinquième croi-
sade nous est révélée par une charte de l'an 1218.