Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                    RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.                         485

    Nous sommes loin d'avoir la prétention de n'avoir ou-
 blié personne dans cet examen des opinions produites au
 sujet de la date de la réunion de Lyon à la couronne.
    Nous avons cherché seulement n recueillir, aussi fidè-
lement que possible, celles des meilleurs historiens, des
auteurs réputés les plus autorisés.
   Plusieurs de ces dates n'ont rien d'inexact (1). D'au-
tres seraient avec bien peu de changement parfaitement
acceptables (2). Du reste, nous n'avons pas mission d'en
demander compte à leurs auteurs (3).
   Nous avons essayé d'exposer, autant que les documents
originaux nous ont permis de le faire, l'histoire exacte
des rapports de Philippe le Bel avec l'Église de Lyon.
Notre travail nous a donné la conviction que c'est plutôt

 « soixante-neuf ans d'antiquité à la monarchie française. » (Aug. Thierry,
 Lettre IV sur l'Histoire de France, — œuvres complètes, in-12, 1867,
 t. I, p. 50.)
    On peut voir aussi, à la page 287 de l'histoire de Ménestrier, les pré-
cautions oratoires employées par l'auteur pour parler des luttes de Phi-
lippe le Bel contre la papauté.
    (1) Citons ainsi celles de 1307 et de 1315, sans parler évidemment de
celle de 1312.
    (2) Ainsi, pour donner un exemple, MM. Bordier et Cliarton, dans leur
Histoire de France d'après les documents originaux (Paris, 1869, t. I er ),
 disent en un passage que pendant le Concile de Vienne le roi « mit la
main sur Lyon (p. 410;, ce qui n'est pas inexact. Mais un peu plus haut
on lit : « Le Concile œcuménique de Vienne en Dauphiné s'ouvrit enfin
()6 octobre 13!2) » (p. 409). Or il y a là une erreur d'un an, le Concile
s'étant ouvert le 16 octobre 1311, comme chacun le sait.
    (3) Aucun d'eux, du reste, n'a fait du sujet de notre travail l'objet de
recherches originales. De là, à vrai dire, bien des phrases malheureuses
ou imprudentes. Il serait trop long de les relever ici. A titre de spécimen,
nous nous permettrons de renvoyer à la page 203 de l'Histoire d'Henr
Martin (Paris, 1844), tome V ; si d'aussi excellents auteurs peuvent ains
se tromper, on ne doit point s'étonner des erreurs imprimées ailleurs.