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 412                     ÉPITRES D'ANGE POLITIEN.

. Jupiter avait eue de Léda. Mais comme cette alliance avec
  le sang des Dieux était restée stérile, le petit-fils de Pelée
  épousa Andromaque, la veuve d'Hector, dont il eut trois
  fils : Molossus, Pergamus et Piélus. Après avoir raconté
  les vicissitudes des deux premiers, Pausanias ajoute que
  Piélus demeura en Epire, y continua la dynastie des Eacides
  et c'est à lui que Pyrrhus, l'ami de Cinéas, et les rois
  d'Epire, ses ancêtres, rapportaient leur origine (1). Sa des-
  cendance se répandit aussi en Italie, vers la fin de la cxie
  olympiade (2), lorsque Alexandre le Moiosse, roi d'Epire,
  oncle d'Àlexandre-le-Grand, étant venu prêter son appui
  aux Grecs de Tarente, contre les Lucanienset les Samnites,
  conclut un traité d'alliance avec les Romains (3). D'après
  Pausanias, on ne comptait que quinze générations depuis
  Pyrrhus, fils d'Achille, jusqu'à Tharypas (4), bisaïeul
  d'Alexandre le Molosse ; c'est donc à la vingtième généra-
  tion que la souche d'Achille a poussé de nouveaux rameaux
  en Macédoine et en Italie, ainsi qu'on le voyait dans les
  curieuses généalogies grecques, contenues aux archives de
 l'Ordre deSaint-Lazare. Ce calcul de Pausanias, auquel on n'a


   (1) nis>.o;