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330 LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON Gallée, à Millery, — la terre domaniale des Echets, en Bresse, — les domaines du Pin, — de Mongriffon, p a - roisse de Tramoye, du Chariot et du Ferrier, paroisse de Saint-Barthélémy de Montluel, —- de la Masse, paroisse de Saint-Maurice de Beynost, — des Basties, paroisse de la Boisse, — les prieurés de Saint-Julien-en-Jarrez, — de Tence et de Dunières en Velay, le domaine de Plenaize, etc. Indépendamment des faveurs du Consulat, les Jésuites avaient accru leurs revenus par les libéralités de Venzenzo Lauro, médecin du cardinal de Tournon et de Catherine de Médicis, puis cardinal-évêque de Mondovi, qui leur céda les prieurés de Tense et de Daunières, qu'il possédait dans le Forez et qui rapportaient 13,000 livres. Même pendant les fureurs de la Ligue, le Consulat maintint aux Jésuites une rente de "2,000 livres. A ces revenus il faut ajouter ceux des confréries instituées par les Jésuites : celles des Messieurs, des je unes Messieurs, des philosophes, des rhétoriciens, e t c . . Le Petit Collège fut fondé en 4628, par Gabrielle de Gadagne, veuve de Melchior Mitte de Chevrières, mar- quis de Saint-Chamond (1), née vers 1613, morte le 25 (1) Melchior Mitte de Chevrières, comte de Miolans, marquis de Saint-Chamond, seigneur de Chevrières, lieutenant du roi à Lyon, sous le gouvernement de Charles de Neuville, ministre d'Etat, lieu- tenant général des armées du roi, mort à Paris le 10 septembre 1649, âgé de 63 ans. Son fils unique Jean-François fut tué au siège de Turin, en 1640, sous les yeux de Louis XIII. (Lyonnais dignes de mémoire, p. 71.) Le petit collège fut établi d'abord dans la maison d'un sieur Louhat Caries. Le roi lui accorda, en 1642, une subvention de 2,000 livres par an. Le célèbre P. Lachaise fut recteur de ce petit collège. Fermé pendant la Révolution, il se rouvrit, en 1802, sous les auspices du cardinal Fesch et fut confié à vingt-six frères de la Doctrine chrétienne.