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 300                 RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.

 nayage avec tous ses dérivés (1) ; les péages, cens, im-
 pôts sur le sel, etc. ; le lanvin d'août, le droit de justice
 sur tous les gens du palais archiépiscopal ; le droit
 d'ost et de chevauchée pour les guerres à faire ou à sou-
 tenir au-delà du Rhône et de la Saône (2) ; la fête des
 Merveilles et sa juridiction (3) ; enfin, le droit d'avoir à
 Lyon autant d'officiers qu'il en faudrait pour exercer
 tous ces droits.
    L'archevêque obtint encore de Philippe le Bel la pro-
 messe de ne jamais tenir le siège de son tribunal dans
 le palais de l'archevêché ni dans les maisons voisines (4).

    Un passage de Rubys (Histoire de Lyon (1604),p. 299) nous dit: 1° que
 ce territoire était hors la ville ; 2° que la porte de Bourgneuf « a esté
 abbattuc » de son temps\ 3° que celle de Pierre-Scise ". est encores sus
 pied. » —Rubys était septuagénaire vers 1603 (Histoire, p. 467), comme
 i! nous l'apprend lui-même.
    (1) Monelam nostram insuper Lugduncnsem (retinemus) et cursum ejus-
dem hactenus consuetum, quam monelam nos successoresque nostri cudere
pûterimus et operari, infra civitatem Lugdunensem vel extra, in locis nos-
tris ; monetariique et operarii monete nostre predietc gaudebunt privile-
giis consuetis nosque successoresque nostri cohercionem el jurisdietioneni
monctariorum et operariorum ipsorum in dicta moneta operanlium habe-
bimus, cum forsan deliquerint in officio prediclo. (Coll., etc.).
  Depuis 1312, la monnaie du loi circula aussi dans Lyon. (Monfalcon,
p. 317 (Doc).
   (2) Retinemus insuper exercitum et cavalcatam nobis successoribusque
nostris in civitate Lugdunensi et locis predictis, prout ad nos pertinent,
pro cohercionibus faciendis seu pro guerris quas nos habere continget
ultra Sagonam vel ultra Rodanum, prout est in illa patria consuetum,
(Coll. etc.)
   (3) Indépendamment des détails contenus dans la traité même, voir
sur la fête des Merveilles, à la Bibl. nat., le manuscrit latin coté 12,869, au
f° 86, r° et v°, etc.
   (4) L'autorité royale, depuis la guerre de 1310, avait envahi !e palais
archiépiscopal. Elle y avait installé ses officiers et 'avait mis ses prison-
niers dans les prisons qui en dépendaient.