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                   RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.                           289

 Premier siège des Gaules (1) et dont l'Église est décorée
du même titre (2) dans les registres de la cour de Rome !
   « Depuis trente, quarante, cinquante ans et plus, les
Lyonnais sont en possession d'avoir un gardiateur et
cela, au su et au vu de l'archevêque et du Chapitre.
   « Depuis dix, vingt, trente ans et plus, le roi a un re-
présentant à Lyon qui y exerce ses droits de haute juri-
diction. »
   C'étaient là les témoignages dignes de foi qu'avait pu
recueillir le procureur royal. Il promettait d'envoyer au
plus vite ceux qu'il obtiendrait encore, demandant en re-
tour des instructions sur l'emploi dernier de sa mission (3).
   Suivent ici des argumentsjuridiques pour prouver que
Lyon est sous le ressort du roi. Thomas de Pouilly ci'te
le Digeste et les lois féodales.
   Il s'obstine à accumuler tous les textes propres à ap-
puyer un fait évident : à savoir que Childebert a été maî-
tre de Lyon.
   « Les archevêques, dit-il encore, font serment de fidé-
lité au roi. » Sans s'étendre sur ce fait qu'il croit prouvé
 par des documents existant à Paris (4),il ajoute: «si l'ar-


  (1) Prima sedes Galliaruui.
   (2) Prima sedes Gallic.
  (3) Plus enim certi super hoc non novi nec invcni -, et quam citius irt-
venero, quam brevius potero vobis mittam ; reroandantes mihi si quid su-
per hoc fuerit adimplendum vel alias pagendum.
   (4 ) . . . Crédit quod Parisius, in registro régis, contineantur fidelilales
et investiture predicte, fade ut supra
   Nous n'avons pas trouvé, le registre du Trésor des Charles auquel il est
fait ici allusion. Nous avons vu plus haut, en tout cas, les conditions tout
à fait spéciales dans lesquelles furent prêtes au roi de France, m deux
ou trois circonstances, par des archevêques de Lyon de semblables ser-