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278                KÈOTION DE L-ÃON A LA FRANCE.

palais archiépiscopal) où. les nobles et le clergé de la pro-
vince s'unirent aux citoyens pour protester de leur atta-
chement au roi.
   « Le Lyonnais, disaient-ils, appartient et a toujours
« appartenu au royaume de France, sous la garde directe
« du roi. Jamais il n'a reconnu aucune autre suzeraineté
« et, s'il plaît à Dieu, n'en reconnaîtra jamais d'autre.
« Nous pouvons tenir de l'Église de Lyon certains fiefs
« ou arrière-fiefs. Nous ne sommes pas pour cela ses
« sujets (1); » nous ne l'avons été et ne le serons ja-
« mais. Nous n'avons toujours eu et n'aurons toujours
« dans l'archevêque et le Chapitre que des » voisins » et,
« s'ils le veulent « des amis (2) ; » mais rien de plus ....
« Serviteurs fidèles, sujets dévoués du roi, nous lui of-
« frons nos fortunes, notre sang; et voulons pour lui
« vivre et mourir (3)      »
   Ces derniers mots sont bien les termes d'un serment
de fidélité.
  A cette assemblée, en dehors des principaux seigneurs

   (1) . . . Licet eorum aliqui ab Ecclesia Lugdunensi, archiepiscopo vel
Capitulo Lugdunensi aliqua in feoiîo vel rctrofeodo lencant ; ipsi tamcn
archiepiscopo vel Capilulo eisdem in juridictione temporali non sunt nec
unquam fuerunt subditi, nec, quantum ad gardatn, superioritatem pcrti-
net et resortum unquam subfuerunt, subsunt nec suberunt in eternum. . .
(Les mois en italique se lisent « aliquia » dans le texte donné par
M. Monfalcon ; et « aliquid » dans Ménestrier. — Pour l'indication des
pages, V ci-dessous).

   (2) . . . Habent et ab eterno usque nunc habuerunt, et Deo dante in
eternum habebunt ut sibi vicinos et, quantum in futurum meruerint, in
amicoe duntaxat         (Dans l'original, il y a, au lieu de meruerint, me-
ruerint int ; nous avons cru devoir corriger ce « lapsus. »)
  (3) . . . Mori et vivert