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        FRAGMENTS SUR LYON



   AINAY. — Chapelle de Saint-Michel. En 1855, en
enlevant une boiserie au-dessus du banc des confrères
dans la nef septentrionale, on découvrit des restes de
peinture et de sculpture du quinzième siècle. A l'angle
de la nef et de la chapelle est une niche que depuis lors
on a gâtée en s'en servant comme de support à un
affreux buffet d'orgue qui masque l'entrée et constitue
un outrage à l'archéologie comme à la liturgie. Derrière
le banc, une porte basse à meneaux flamboyants que l'on
avait rogné pour y adosser la boiserie. Au-dessus, une
niche du seizième siècle, surmontée d'une coquille, qui
fut antérieurement peinte. Sur le socle, un écusson aux
armes de Simon de Pavie, vairé d'or et de gueules, ou de
sinople ou de sable, car il y a des variantes. Les armes
étaient aussi à la clef de voûte de la chapelle ; on les a
 fait disparaître sous un badigeon fort récent ainsi que
 des restes de peinture murale.
    Guichard de Pavie, fils de Simon de Pavie, médecin
 de LjOuis XI, fut infirmier d'Ainay, prieur de Sainte-
 Marie-des-Farges et de Montrotier, et fit deux fondation s
 en 1487 et 1517, pour la construction de ladite chapelle
 de l'Immaculée-Conception, qui devint celle de Saint-
 Michel.
    Jacques de Renodis ou Rovedis, d'une famille de Pavie,
 vint s'établir en France et fut père de Simon, lequel fut
 naturalisé, en 1416, capitaine châtelain de Trévoux,
  seigneur de Fourquevaux en Dombes. Cette terre lui