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402                     LYONNOISIAIU.

venu de ia maison de l'Ange, rue Mercière. Il serait possible
d'en dresser la liste a l'aide des archives des hospices. Il
faut noter que tous ces descendants favorisés ont dû pren-
dre le nom de Rouville, ce qui fait que bien que la postérité
du célèbre imprimeur soit éteinte, son nom subsiste encore.
Les descendants de l'amiral de Grasse réclamèrent cette fa-
veur.
   Jean-Baptiste Mabiez, demeurant a Trévoux, adressa une
demande pour le même objet, en 1810.


   A la Société des jacobins de Lyon, séance du 4 pluviôse
an II, il se prononça de singulières bêtises. Un sociétaire
de Belley prétendait que le nom de Grenoble venait de gra-
tianobilis, et demanda le changement de cette désignation.
Et le citoyen Mutius Seran annonça qu'à Londres deux cent
mille hommes étaient sur pied pour faire une révolution.


   En 1813, il y avait au bout de la grande allée des Brot-
teaux (aujourd'hui cours Morand), un café nommé café des
Variétés, avec un théâtre d'amateurs. On y donna le Pygma-
lion de J.-J Rousseau; la musique de cet opéra élait de
Goignet, lyonnais, ami du philosophe, qui à cette époque
était un des habitués du café Casati.

   Institution des citoyennes dévouées à ta patrie. A-t-on
pris au sérieux ce projet de 1791? Je l'ignore; cela est pos-
sible, tout est possible en temps de révolution. Mais une fois
les têtes calmées, on ne comprend plus les cerveaux en dé-
lire, et l'on se demande si tous les fous sont aux Antiquail-
les. La motion pour instituer ces citoyennes fut faite a ia
 Société populaire de Lyon par le citoyen et la citoyenne So-