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260 CHRONIQUE LOCALE. nomination dans les circonstances actuelles, dit un journal, a son im- portance et sa signification. L'évêque de Grenoble, en effet, occupe une place éminente dans le groupe épiseopal réuni autour de l'archevê- que de Paris et de Mgr Dupanïoup. » A côté du nom de Mgr de Grenoble, tout le monde citait comme ayant le plus de chances de nous gouverner]: NN. SS- d'Avignon, d'Alby et de Saint-Brieuc. Une lettre confidentielle au P. Gratry, publiée par indiscrétion, a peut-être seule éloigné Mgr de Saint-Brieuc qu'une partie nombreuse du Clergé appelait. Les Romains désignaient Mgr de la Tour d'Auvergne, quelques-uns d'entre eux Mgr de Langalerie. Ces noms ont été écartés. — La séparation de l'antique et vénérable église de Lyon en deux tronçons, l'émiettement du diocèse qui a fourni tant d'illustrations au monde chrétien, n'a pas fait un. pas et paraît en suspens pour le moment. « Il paraît, dit VEclaireur de Saint-Etienne, que le conseil mu- nicipal de Montbrison a repoussé la création d'un évêché dans la Loire par un vote presque unanime. » — On lisait ces jours-ci dans le Salut Publie : « On assure que M. l'abbé Hyvrier, supérieur de l'institution des Chartreux, à qui le siège épiseopal de Grenoble vient d'être offert, l'a refusé , comme, il avait refusé antérieurement ceux de Nancy et de Nantes. » -- La Revue en adresse tous ses compliments de condoléance au diocèse de Grenoble, et toutes ses félicitations à la maison des Chartreux. —Un décret impérial supprime, à partir du 1er avril prochain, les bureaux de garantie pour l'essai et la marque des ouvrages d'or et d'argent établis à Saint-Étienne (Loire). Les circonscriptions de ces bureaux seront réunies à celles des bureaux voisins, Tout le dépar- tement de la Loire sera compris dans la circonscription du bureau de Lyon. — Le traité entre la ville de Lyon et la Société anonyme de l'Ex- position universelle, relatif à la concession des terrains accordés au parc de la Tête d'or et sur le quai, a été signé le 1" mars. — Le volume des Mémoires de la Société littéraire pour l'année 1869, vient de paraître. Illustré de bonnes gravures dues à nos artistes lyonnais, il se distingue, en outre, par des études sérieuses et des travaux curieux sur les antiquités et l'histoire de notre ville.