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JEHAN PEKRÉAL. 57 qu'ils avoient esté, dès un an et plus, portés devers mon dict seigneur de Bordeaux par frère Guillaume Quiéton, mais que du faict de ladicte vitre luy estoit et est deu quatorze escus d'or, du reste du principal, avec quatre escus promis, oultre ledict marclié par iceluy prieur à la femme du dict Jehan de Paris, pour avoir un chapperon ; et oultre a dict icelluy Jehan de Paris que par défaut de luy avoir apporté son argent à son besoin, il a été contraint de faire trois voïages devers ledict seigneur, pour chascun desquels il a payé et des- pensé un marc d'argent, et que, avec ce, il a faict, outre le devis en ladicte vitre, dix huit imaiges qui bien valent un marc d'argent, et a prié et requis icel- luy Jehan de Paris au dict prieur que de tout ce que dict est, le veuille payer ou faire par ledict seigneur, payer et contenter. Lequel prieur, ouï ladicte response, a dict au dict Jehan de Paris qu'il lui payera lesdicts quatre escus, et que touchant lesdicts quatorze escus, il en fera le rapport au dict seigneur et fera son deb- voir de l'en faire payer, se ils sont dus ; mais au re- gard des dits voïages et façon des dix huit imaiges, son intention n'était et n'est point de rien payer. « Et après ce, a ledict prieur requis et demandé au dict Jehan de Paris qu'il veuille déclarer ce qu'il a eu de par luy en faisant ladicte vitre, et il luy a dit et ré- pondu que ledict feu Robillart luy a baillé, première- ment , dix escus ; que ledict Robillart disoit luy avoir été envoyés de par ledict prieur de l'argent de l'orfeu- vre, et que, à une seconde, ledict prieur luy bailla par la main, vingt escus que luy avoit prestes ledict Robil- lart auquel il a ouï dire depuis que ledict prieur lui avoit rendu lesdicts vingt escus, et à une aultre fois luy envoya ledict prieur par frère Jean Poirier, autres