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       JACQUES LISFRANC,
                    CHIRURGXËN £iV C H E F DE LA       PlTlk.




                            Lisfranc n'appartient pas seulement à la science chirur-
                          gicale, il appartient encore à l'humanité qu'il a servie toute
                          sa vie, et q u e ses enseignements , ses travaux et ses exem-
                          ples serviront encore longtemps, A ce litre il a droit ù
                          l'expression des regrets de tous.
                                                                L. DoYÈnE.




    En visitant Paris, ses plaisirs, ses musées, ses théâtres, je fus
loin d'oublier ses cimetières ; car cette reine du monde a voulu
rester belle jusque dans sa tombe, comme si cette magnificence,
qu'on admire devait triompher des révolutions et du temps.
    Dans l'un de ses cimetières je surpris un monument dont
l'inscription tumulaire et les signes funèbres indiquaient le mau-
solée de Jacques lisfranc.
   C'est là, me dis-je alors, que sommeille un des enfants de
cette partie du Forez qui nous apparaît sur la carte toujours
sombre comme un corps éclipsé, pâle comme un astre sans cha-
leur et sans vie , terre noirâtre dont la surface sert d'enveloppe
à d'immenses richesses ; et l'un de ces trésors , mais dans son
genre à lui, fut le grand chirurgien dont le nom nous était
révélé.
    Je retrouvais là un compatriote que je croyais devoir devan-
cer au champ du repos, moi et bien d'autres, tant la vie parais-