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l'IERRE REVOIL. 243 Saint Louis partant pour la croisade, se confesse à l'abbé de Montmajour ; René d'Anjou chez Palamède de Forbin ; Diane de Poitiers et Henri II ; Le Songe de Jeanne d'Arc ; Le Ménestrel et les Jouvencelles à Villeneuve-l'Etang ; Ainsi que deux autres dessins : La Révolte de Gand et Les premiers pas de l'Enjant Jésus. Je ne parle pas de plusieurs autres compositions de moindre valeur, et de quelques dessins de costumes de la Révolution française faits par Revoil dans sa jeunesse et qui se trouvent aux Archives annexés à la collection du Musée Rozas. L'Œuvre de Revoil est, comme on le voit, d'une assez grande importance, et, s'il est vrai de dire qu'aujourd'hui peut-être ses ouvrages attireraient moins l'attention publique et donneraient moins de retentissement au nom de leur auteur, qu'au mo- ment où ils furent exposés pour la première fois, il n'y a pour- tant pas lieu de s'étonner outre mesure de Ia_célébrité et des récompenses qu'ils lui ont valu. Quoi qu'il en soit, sa réputation comme professeur n'était pas moindre alors que celle qu'il s'était faite comme peintre d'histoire, et quand on se reporte par la pensée à cette époque, où l'École des Beaux-Arts était encore, pour ainsi dire, comme dans les langes d'une première organisation; lorsqu'on met en regard l'excel- lence des résultats obtenus par son directeur, comparés à la fai- blesse des moyens que l'état mettait à sa disposition, cette autre célébrité, non moins précieuse et non moins difficile à acquérir ne surprendra personne. Au surplus, et sans qu'il soit besoin à cet égard d'entrer dans de trop longs détails, il suffira de nommer quelques-uns des nombreux élèves qu'jl a formés, et quand j'aurai cité les noms de MM. Thierriat, Bonnefond, Genod, Trimolet, Biard, Lepage, Saint-Jean, Jacomin, Reverchon, Cho- meton, Soulary, sans préjudice de ceux moins connus, .qui ont été ou qui sont encore la fortune et la gloire de l'industrie