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bulletin artistique. De la verrière de l'église Saint-Paul.—Cours de M. Mauiquet.—Des lableauî du Guaspre.—Où est le tableau de la maîtresse du Titien.—De la statue de Lemot.—Les groupes de Coustou.—Chevet de Saint-Jean démasqué.—Gar- gouilles et chaire de Saint-Jean.—Restauration de Saint-Nizier.—Orgue de Saint-Polycarpe. — Le groupe de M. Elschoect. — Concert de M. Miro. — Un tableau de M. Perlet. La croyance au merveilleux est beaucoup plus dans la dis- position de notre âge, qu'il n'est porté lui-même à le penser. L'imagination dont le terrain se rétrécit chaque jour par les empiétements du positif, ou de ce qui passe pour tel, n'en éprouve pas pour cela moins de besoins, et se prend à ce qu'elle peut pour les satisfaire; il faut en convenir, elle avait beau jeu avec les sciences occultes; pourquoi s'étonner si elle garde encore, à ce sujet, quelques-uns de ses anciens p r é - jugés, si elle croit encore à des recettes merveilleuses, à des secrets perdus; enfin, si elle conserve une préférence naturelle pourles mouvements hardis de l'empirisme, contre la marche lente et minutieuse de la méthode ? C'est à cette disposition qu'il faut attribuer l'erreur si généralement répandue aujour- d'hui de la perle des secrets de la peinture sur verre. Nous n'osons blâmer cette disposition de l'esprit public, quand nous considérons qu'elle est justifiée en partie par la plupart des tentatives qui se font de nos jours. Il y a plusieurs degrés dans l'erreur populaire qui veut que les meilleurs secrets de la peinture sur verre soient p e r d u s ; la plus nouvelle et celle qu'il importe le plus de com- battre, aspire aux honneurs de la création plutôt qu'à ceux de la résurrection, et appuyée sur quelques conquêtes de la chi- mie moderne, regarde en pitié l'admiration que les artistes gardent aux écoles anciennes. Cet erreur n'est elle pas la plus coupable, puisqu'au lieu de faire revivre un art dont les siècles passés nous ont laissé de si beaux modèles, elle produit des ré- sultats aussi déplorables que la verrière qui vient d'être posée dans l'église de Saint-Paul? La couleur de cette vilre pâle et blafarde rappelle plutôt les peintures transparentes exécutées sur toile ou sur papier huilé, que l'éclat qu'on admire dans les anciens vitraux. Méconnaissant les limites de la peinture