page suivante »
347 splendeurs civiles et religieuses le berceau de son petit-fils, el consacrer, autant que possible, sa dynastie, a mis en jeu toute son habileté pour avoir à Paris les trois cardinaux français. C'est par adresse, dit-on, qu'il l'a emporté sur les excuses de Mgr de Bonald. Après avoir employé un ou deux évêques, puis un ministre, il a terminé avec son autorité royale toutes les négociations. « Monseigneur, aurait-il dit au cardinal, je vous remercie de votre future présence au baptême de mou petit fils. » Ce ne sont pas les mots, mais c'en est le sens, et Mgr de Bonald n'a eu d'autre parti à prendre que d'accepter. Il figurera donc au baptême, mais les légitimistes ! — M. de Bonald est le douzième prélat, de l'Eglise de Lyon qui ait été décoré de la pourpre romaine. Ceux qui ont joui avant lui de cette haute dignité sont : Pierre de Tarentaise ;— Bérard de Goth ; — Guy de Boulogne, ou d'Auvergne; — Charles de Bourbon ;—André d'Espinay ;—Hippolyte d'Esté; — François de ï o u r n o n ; — Denis Simon de Marquemont ; — Alphonse-Louis du Plessis de Richelieu;—Pierre Guérin de Tencin ; — et Joseph Fesch. — Nous ne croyons pas devoir comprendre dans celle liste le cardinal d'Isoard, nommé ar- chevêque de Lyon après la mort de M. Fesch, parce que ce prélat est mort avant d'avoir pris possession du siège de Lyon. — Sur la présentation du comité historique des arts et m o - numents historiques, Mgr le cardinal de Bonald, archevêque de Lyon, a été reçu membre correspondant de ce comité. — M. Bravais a été nommé conservateur de l'Observatoire de Lyon, en remplacement de M. Clerc, qui garde le titre de conservateur honoraire. — M. le docteur Montfalcon a été récemment nommé con- servateur-adjoint de la bibliothèque du palais Saint-Pierre, dont M. le docteur Comarmond reste conservateur principal. — M. l'abbé Pavy, doyen suppléant de la Faculté de théo- logie, et M. l'abbé Ferrand, curé d'Ainay, ont été nom- més chanoines d'honneur du chapitre de Saint-Jean, par Mgr. l'archevêque de Lyon. C'est une juste et digue récom- pense du talent distingué dont le premier a donné tant de preuves dans l'enseignement, et du mérite éminent que le s e - cond a déployé dans un long exercice du ministère sacré. M. l'abbé Pavy, frère du professeur de théologie, précé- demment vicaire à Tarare, a été attaché en la même qualité à l'église de Saint Polycarpe. — Une lettre datée de Téhéran (Perse), écrite par un Lyon- nais habitant ce pays depuis deux années, et qui occupe un