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325 publique ne réserverait pas à la ville la faculté d'une telle exigence, et il est douteux que les traités amiables accep- tassent cette condition sans la faire chèrement payer par la cité. Cependant cette régularité d'architecture serait une heu- reuse innovation capable de provoquer des imitations nom- breuses et de produire les meilleurs effets. L'ajourner, ce serait la compromettre, elle aussi demande une exécution instantanée. Ainsi, tous les motifs se réunissent pour rendre indispen- sable le prompt et complet accomplissement de la régéné- ration du quartier de la Boucherie des Terreaux. Un ajour- nement ou une scission aurait pour résiliât d'augmenter con- sidérablement la dépense, d'infliger une lenteur fâcheuse à une amélioration impérieusement nécessaire, et d'enlever enfin à toute l'opération cette homogénéité seule capable d'en assurer le mérite et le succès. Il a été prouvé jusqu'à ce moment que la régénération du quartier de la Boucheriet des Terreaux est urgente ; que celte régénération doit être promple, complète, et simultanée, quelques soient les plans qui lui serviront de base -, il faut examiner maintenant quelles charges dériveraient de l'exé- cution de chacun des plans proposés, el par quels moyens la ville pourrait pourvoir à celle exécution. II. On a vu que, dans toute hypothèse,c'est-à diie, soit que l'on persiste dans le plan de 1840, soit que l'on adopte le plan proposé, il faudrait indispensablement acquérir : 1° Le pâté de maisons qui obstrue le sommet de la rue de la Boucherie et l'entrée de la place de la Miséricorde ; 2° Le pâté de maisons qui forme le côté sud de la place de la Boucherie ; 3° Le massif en saillie sur le quai d'Orléans ;