page suivante »
309 SABINE, qui a regardé autour SPERLING. d'elle, parlependant la chanson. Damné garde de nuit. Maintenant, il ne nous man- LE GARDE DE NUIT. quait plus que cela. Le garde de nuit vient ici. Vite derrière le Là ! là ! je suis déjà loin. (Il poteau de la lanterne. (Ils se ca- sort). chent tous les deux aussi bien qu'ils peuvent). SCÈNE V I . M. STAAR, LES PRÉCÉDENTS. SCÈNE IV. M. STAAR. LE GARDE DE NUIT, LES PRÉCÉ- Mon voisin, de là haut ne ra- DENTS. clez pas ainsi. Le bétail s'émeut LE GARDE DE NUIT, SOuffiant dans son étable. dans son cor. MADAME STAAR. Ecoutez, bourgeois... Et les personnes sont trou- SPERLING criant. blées dans leur dévotion. Audacieux coquin ! n'entend-il SPERLING. pas que je fais de la musique? Je voulais seulement donner LE GARDE DE NUIT. une sérénade à ma fiancée. Et qu'est-ce que cela me fait à MADAME STAAR. moi? Si monsieur veut chanter Eh ! elle dort depuis long temps. les heures, qu'il descende ! (En (Elle ferme sa fenêtre, et l'on chantant). Ecoutez bourgeois et entend se perdre dans Vèloigne- laissez-vous dire.... ment les dernières notes de son SPERLING puant et chantant. cantique). Trallirum larum, c'est moi.... M. STAAR. Nous nous dérangeons aujour- SCÈNE V . d'hui. Il est près de dix heures. SPERLING. Mme STAAR, LES PRÉCÉDENTS. A qui la faute, si ce n'est à MADAME STAAR à sa fenêtre chan- cet aventurier échappé de la ca- tant en même temps. pitale. « Toutes les forêts (par- SABINE à Olmers. lant) Mon Dieu! quel tapage. C'est vous. (chantant) « reposent.... » M. STAAR. LE GARDE DE NUIT chantant. Et à cette petite sotie qui or- L'horloge a sonné neuf heures. dinairement ferme toujours les SPERLING chantant. yeux dès huit heures. « Amie du cœur, ton fidèle OLMERS à Sabine. amant! » C'est vous. MADAME STAAR. SPERLING. On ne s'entend pas ici. Il me semble presque qu'elle