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521 « vre des enfants trouvés et abandonnés, mise primitivement « à la charge de l'Etat ne pût en effet être supportée que « par lui seul; car, seul il peut demander des centimes addi- « tionnels pour le produit en être appliqué spécialement à « celte œuvre si intéressante et si philantropique ; seul il « peut combiner de concert avec les chambres les bases p r o - « porlionnellesdes contributions annuelles que les dépar- ie tements de la France, divisées en plusieurs classes, d'après « leur importance, auraient à supporter ; < « Seul il peut fixer la part contributive que les hospices de charité doivent supporter d'après leurs revenus ; « Seul il peut faire surveiller avec succès et empêcher « l'introduction en France des enfants étrangers. » Le gouvernement voudra-t-il revenir aux principes de 1790? Nous l'espérons peu, mais nous ne devons, pas plus que nos devanciers, nous lasser de le demander. Est-ce à nous d'ail- leurs à provoquer de pareilles mesures ? Est-ce à nous à sol- liciter la révision de la législation ? Non certes ! celte législa- tion quoiqu'attentoire à nos droits, quoique violant et les usa- ges et les principes reconnus et appliqués avant 1810, ne les a pas modifiés assez profondément pour que nous voulions reculer devant l'application du système nouveau. S'il n e respecte pas nos droits d'une manière absolue, il les consa- cre d'une manière relative et nous sommes disposés à nous en contenter ; mais si le département, comme nous avons quel- que raison de le croire, éprouve, par l'application étroite de de la loi, de graves embarras, c'est à lui à les mettre en évi- dence, c'est à lui à démontrer au gouvernement ce qu'il y a d'inexécutable et d'arbitraire dans les dispositions qui dé- clarent essentiellement départementales, les dépenses des enfants exposés, c'est-à -dire à solliciter le retour à la loi de 1790, etce'devoir il saura le remplir. Pour nous qui n'avons pas à intervenir dans les délibérations du conseil général, nons devons nous borner à le rappeler à l'exécution des lois ; nous devons nous soustraire aux inlçr-