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d'un esprit réellement distingué ; je m'excitai pour dire les
choses le plus clairement et le moins mal possible ; mon in-
terlocuteur fit le reste par sa sagacité, et j'eus le plaisir de
l'entendre déclarer que, présentée ainsi, la vérité religieuse
était irrécusable, mais que malheureusement cette méthode
était trop peu connue, et que lui, avec ses soixante-dix-huit
ans de vie et sa longue expérience du monde, ne s'en était
jamais douté.
Que les jeunes hommes qui aiment la vérité veuillent donc
prendre la peine de méditer la règle logique que je viens
d'exposer : ils en retireront, je le leur annonce, de grandes
lumières et une grande sécurité morale. Que les élèves de M.
Noirot surtout, dont l'esprit est ouvert par ce maître illustre
à toute la simplicité et à toute la fécondité de la vraie mé-
thode, s'appliquent à bien comprendre la vérité et la profon-
deur de la méthode chrétienne ; c'est parmi eux, j'en ai la
confiance, qu'il doit surgir un homme de talent qui saura
établir, à l'honneur de l'école lyonnaise, l'alliance rigoureuse
de la philosophie et du christianisme.
P. C GOTTRJU.
Professeur de philosophie au collège de Roanne.