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429 LYON.—CHRONIQUE DU MOIS DE MAL Cercle social.—Institut catholique.—Prospectus du journal : le Travail.—Le Lulin.—Un journal de médecine.—La musique italienne.—Mme Miro-Ca- moin.—Le Cercle musical.—Ecole de chant de M. Maniquet.—Ordon- nance de police sur les pots de fleurs.—Statue de Jean Cleberg.—Statue de Chinard. —-Sa campagne.—-Sur le legs de M. Rocoffort de Vinières.—- Pamphlets contre l'archevêque de Lyon.—Des tableaux du Guaspre-Pous- sin, trouvés à la maison Puilata:—Nouvelles diverses. Avec le mois des feuilles et des fleurs, il s'opère partout une recrudescence de vie. Notre ville elle-même n'a pas échappé à cette influence. Elle a senti se développer en elle des instincts littéraires, des besoins nouveaux. Ses cercles ne lui suffisent plus ; il lui faut d'aulres journaux aussi. Il se forme donc en ce moment un Cercle social où viendront se dé- battre et s'éclairer les idées de nos modernes économistes. Notre jeunesse croyante fonde de son côté un Institut catho- lique, qui aura bientôt son organe hebdomadaire. Le Communisme vient de donner signe de vie. Il a lancé chez nous son manifeste... le prospectus d'un journal qui aura pour litre : le Travail. Les oisifs et les hommes de lettres sont exclus de la rédaction de celle feuille. Ce n'est point un épi- gramme que nous faisons ; celte note littérale se trouve dans le prospectus. Les hommes de lettres, qu'ils le sachent ! ne comptent plus au nombre des travailleurs. Arrière! place à l'aristocratie du calus! Depuis trois semaines, chaque jeudi nous apporte de l'autre inonde, pour l'amusement de celui-ci, un tout petit journal aux couleurs changeantes. Espiègle comme un lutin, il en a pris le nom et il le justifie. La médecine lyonnaise va posséder enfin un journal mensuel. Nulle ville, plus que Lyon, n'offre des ressources aussi abondantes pour la science, des hôpitaux aussi variés et des hommes de talent aussi nombreux. Le journal de mé-