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LES HABITANTS pttitt mlU alltmatùit, Comédie en 4 actes (1). ACTE TROISIÈME. SCÈNE PREMIÈRE. SCÈNE I I . Mme STAAR. Non, je n'ai jamais vu man- Mme STAAR, Mme BRENDEL, quer ainsi aux convenances. Mme MORGENROTH, toutes Sont-ce là les belles manières de deux parées d'une manière la capitale ? Dieu nous en pré- extraordinaire. serve!... Quant au «Madame» MADAME STAAR. je n'en parlerai plus. Je l'ai déjà refoulé bien profond dans ma poi- Eh bien ! cousine ! le cher hôte trine.... Mais.... je lui avais ré- est délicat ! servé la place d'honneur entre MADAME BRENDEL. deux dames d'un âge respectable; qu'a-t-il fait?il les a laissées assi- II m'a semblé un homme bien ses comme deux figures de cire immoral. sur un tréteau de foire, et va se MADAME MORGENBOTH. fourrer au milieude la jeunesse !.. Ho! ho! ho!... Par exemple, je Avez-vous vu comme il faisait me loue de Monsieur le substitut de petites boulettes de pain qu'il de l'inspecteur des ponts-et- lançait à notre jeune cousine? chaussées. C'est çà un homme ! MADAME STAAB. aimable et galant, empesé et tiré à quatre épingles. Le scélérat ! le beau présent de Dieu ! (1) Voir pour les deux premiers actes la 74e livraison (tom. XIII, p. 104). Cette comédie, tirée â part, se trouve au bureau de la Revue du Lyonnais. Prix : 1 fr, 50 c. 15