Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                                 221
On trouve dans cette épitreles vers suivants :
             Il est d'autres énergumènes
             Moins dangereux, plus amusants :
             Je parle de ces vieux enfants
             Qui, de l'orgueil portant les chaînes,
             Rêvent qu'ils sont indépendants.
             Contre les titres de noblesse,
             Contre les croix et les cordons,
             Ces prêcheurs de nouvelle espèce,
             Débitent les plus beaux sermons -.
             Des douceurs de la République
             Oa les voit encore enchantés,
             Et leur ardeur patriotique
             Se ranime de tous cotes ;
             En chemin rien ne les a r r ê t e ;
             Il leur fallait un nom fameux,
             Ces messieurs n'ont cru faire mieux
             Que de me placer à leur tête.
                De grâce, mon cher Editeur,
             Qnepensez-vous de leur sottise ?
             Vraiment, j ' e n ris de fort bon cœur ;
             Mais d'une plus grosse méprise
             Tâchons d'éviter le malheur.
             Dites-leur donc que moi, Voltaire,
             Je fus, bien que très libéral,
             Du roi gentilhomme ordinaire,
             Et, jusqu'à mon heure d e r n i è r e ,
             De Ferney seigneur féodal ;
             Dites-leur q u e , dans ma retraite,
             Je ne recevais autrefois
             Que le savant ou le p o è t e ,
             Et jamais l'ignorant bourgeois;
             Dans les demeures fortunées,
             Avec Lafarrc, avec Cliaulieu,
             Avec des têtes couronnées,
             Je passe toutes mes j o u r n é e s
             Entre Vendôme et Richelieu,

On doit à M. Passeron plusieurs notices sur des Lyonnais