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189 croire que notre date se rapporte à son consulat de 524, et tombe à l'an de notre ère 536 (1). Ceci résulte: non-seulement des calculs faits d'après l'opinion généralement reçue, que les indictions doi- vent être comptées de l'an 313; mais encore d'une donnée plus spé- ciale, d'une autre inscription, qui, sans mentionner nommément le consulat de Justin, le désigne d'une manière assez positive par le nom de son collègue Opilio, et qui, par conséquent, appartient à cette même année 524, ainsi que le savant Hagenbuch l'a démontré dans une lettre au président Bouhier (2), contre l'opinion de Mura- tori (3). Elle est assez importante pour que je la donne ici, telle qu'elle est rapportée par ce dernier (4), par M. Orelli (5), etc. HIC IN PACE REQVI ESCIT COLVMBA VIRGO (6) SACRATA DI QVE VI XIT IN ~DNÔ~ ANNOS PL . M . NONAGINTA (7) DP. SVB D. VIII. IDVS (8) AVGVSTAS OPILIO NE. V? C. CONS. IN.SEC. (9) D'après ces données, l'indiction qui finissait dans l'année du con- sulat d'Opilioet de Justin, c'est-à -dire en 524, était la II m e, et celle qui devait commencer, à la même année, en septembre, était la III; d'où résulte, en effet, pour notre inscription lyonnaise, par la double (1) Sous le règne de Justinien, neveu de Juslin et son successeur en 527. (2) Epist. Epigraph., p. 356. (3) Nov. thés., tom. I, p. CDVIII, 1. (4) Nov. thés., tom. I. hoc laud. (5) Inscript, lat. sel., lova. T, p. 233, 1160. (6) MuraloriaCOLVBA. (7) PLus Minas. (8) TteVosila. (9) Wdiclione SECwnda.