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422 DELANDINE. Le commencement de cette épitaphe est ridiculement em- phatique, et ensuite nous aimerions que le sommeil de la mort, les droits de la monarchie fussent ici remplacés par une de ces aspirations chrétiennes, que l'Ecriture sainte nous fournit si abondamment en face de notre passage à une autre vie. Parmi les savants avec lesquels Delandine fut en corres- pondance, il se trouva Millin, connu surtout par un Voyage dans les départements du Midi de la France (1807-1811, 4 vol. in 8° avec Atlas;. L'exemplaire de la Bibliothèque de Lyon est enrichi de l'original des lellres suivantes : Paris, le 4 juin 1807. Anbin-Ã.ouis MILLIN, Conservateur des médailles de la Bibliothèque impé- riale, membre de i'Instilut et de la Légion-d'Honneur, A Monsieur Delandine, membre de l'Académie de Lyon, et correspon- dant de l'Institut. 3'apprends, mon cher confrère, par une lettre de mon ami, M. Léchevin, que vous avés (sic) élé sarsfait de la mention que j'ai faile de vous dans mon Voyage. C'était un besoin pour mon cÅ“ur de vous offrir ce témoi- gnage de ma reconnaissance, et il y a tant à louer et à aimer en vous que la chose était bien facile. Je désire beaucoup apprendre ce que vous pen- sés (sic) sur Lyon, et si notre Académie est satisfaite de ce que j'ai écrit sur les inscriptions inédites de voire belle ville,J'espère qu'on ne les lais- sera plus perdre comme on avait fait de celles pulbiées par Spon, mon devancier et mon maîlre. Il est si simple de les réunir dans le vestibule et sur les murs de la Bibliothèque ou de l'Académie ! Ce n'est pas une dé- pense de cent écus, et ue pas prendre ce soin serait une négligence dont votre administration est incapable. Je vous envoie quelques prospectus que je vous serai obligé de faire insérer, s'il est possible, dans les journaux de votre ville. On pourrait ajouter que l'on trouve dans cet ouvrage beaucoup de monuments lyonnais qui n'avaient point encore élé publiés. Présentés (sic) mes respects à l'aimable madame Delandine, et recevez l'assurance de ma sincère amùié. A. L. MILLIN. P. S. — Il faudrait faire prendre un bel exemplaire en papier vélin pouï votre Bibliothèque.