Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
V2Q                      ^ DELANDINE.
anciennes bibliothèques de Lyon, et un Essai historique sur
les m a n u s c r i t s ; — le catalogue des Belles-Lettres, par un
ïïssai sur l'histoire de l'imprimerie ; — et le catalogue des
Ouvrages dramatiques, par une Notice sur l'origine du théâtre
français,    et sur les pièces représentées en France depuis
Faydit jusqu'à Rotrou. Ces huit volumes sont semés d'un
grand nombre d'anecdotes littéraires ou bibliographiques.
Ainsi, l'on ne doit pas s'étonner que l'auteur n'ait pas tou-
jours cité fort exactement, et ait commis plusieurs erreurs,
en partie relevées, soit dans les Archives du Rhône, soit dans
les Mélanges de M. Breghot du Lut. Il faut tenir compte à
Delandine de la difficulté qu'il y avait pour lui à débrouiller
un pareil cahos, à trier, à classer, à décrire enfin. La tâche
était immense, d'après le plan qu'il s'était d o n n é ; niais pour-
quoi n'eut-il pas le bon esprit d'exclure de son Catalogue
d'incomparables pauvretés qui ne méritaient pas l'honneur
d'y figurer ?
   L'ouvrage, du moins pour les trois premiers volumes,fullirê
à 600 exemplaires, sur lesquels il y en eut une centaine qui
furent mis à la disposition du Maire de Lyon et du Conseil
municipal ; une centaine d'octroyés à l'auteur pour les corpo-
rations littéraires auxquelles il appartenait, pour les jour-
naux , pour les bibliothécaires de différentes villes, et enfin
pour des littérateurs qui avaient fait don de leurs ouvrages à
notre Bibliothèque. Restaient donc 400 exemplaires destinés
à couvrir les frais d'impression.
   En 1S14, Delandine reçut la croix d'honneur, et plus lard
des lettres de noblesse. Le rétablissement des Bourbons l'a-
vait rempli de joie; mais le retour de Bonaparte vint troubler
le calme dont il jouissait. Prévoyant bien les maux que ces
événements devaient attirer sur la France, el ne se sentant pas
la force d'en supporter le spectacle, il écrivit ses dernières
dispositions et se composa une épitaphe. La seconde rentrée
de Louis XYIII dissipa les terreurs de Delandine, mais sa santé
resta gravement altérée. Comme il voulait manifester la part