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                        LE MUSÉE LAPIDAIRE.                             345

Tune et l'autre rive. Le rocher de Pierre-Scise, entamé seu-
lement par Agrippa, s'écroule sous des efforts plus puissants
et mieux dirigés, et abandonne au voyageur un large che-
min sur un quai accompagné d'un beau port. Le mouton
enfonce les pilotis qui vont servir à relever le pont de Se-
rin. Les quais de Bourg-Neuf et de l'Archevêché s'achèvent;
les façades de la place qui a été si malheureuse sous le nom
de Bellecour, reparaissent avec leur ancienne splendeur pour
embellir la place Napoléon. La partie marécageuse de Per-
rache est presque entièrement comblée. Ce quartier fiévreux
est maintenant salubre, et le palais impérial va s'élever sur
le lieu où soixante nations gauloises consacrèrent un autel
 à Augustes On a fait de tous les côtés des plantations agréa-
 bles, et le jardin de botanique, qui est très-bien entretenu,
est devenu une promenade charmante (1). Malheureusement
 cette ville, dont les enlours sont si beaux, n'a que des rues
 salles et tortueuses, et des eaux assez mal saines.

  (6) Ne pourrait-on pas découvrir les restes de la naumachie cpie Ton y voit
encore, et, d'après l'idée de M. Flachéron, remplir le bassin au moyen d'une
pompe à l'eu qui fournirait aussi de l'eau sur le plateau de la Croix-Rousse.