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224 M. GUY-MARIE DEPLACE. de la presse. Ils ouvrent les numéros du 8, du 9, du 22, du 29 juillet 1827, du 5 et du 24 août, du 3, du 10 et du 19 septembre, puis enfin du 10 octobre. Cette discussion calme et serrée produisit alors une certaine sensation dans le public. On remarqua aussi, dans la Gazette du 13 juin 1828, un arti- cle sur le monogramme du Christ, ce I. H. S. [Jésus Homi- num Salvator), qui avait causé à M. Dupin une si étrange et si niaise horripilation. ~" M. Déplace composa, sans y mettre son nom, quelques piè- ces de vers dictées par les circonstances. Dans le conte de la grand'maman Baschu à ses petits enfants, il satyrisait Napo- léon, et le poursuivait encore dans la Proclamation des Fé- dérés du département du Rhône, au mois de mai 1815. Nous détacherons quelques couplets de ce dernier morceau. De vingt jusqu'à soixante ans, 11 faut que tout aille, Les pères et les enfants, Au champ de bataille; A celui qui tombera Le voisin répétera : C'est pour Bonaparte, ô gai, C'est pour Bonaparte. Faites des fossés profonds Sur toute la ligne ; Coupez vous-mêmes vos ponts, Arrachez la vigne ; Par la suite il sera beau De dire en buvant de l'eau : C'est pour, etc. Barricadez le chemin, Si le danger presse ; Faites de chaque moulin